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Économie

La France face au gaspillage alimentaire

Emma PearsoPar Emma Pearsolundi, 03 févrierMise à jour:lundi, 03 févrierAucun commentaire4 Min Temps de lecture
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Composter pour lutter contre le gaspillage alimentaire est une bonne solution mais d'autres startups ont eu de nouvelles idées pour lutter contre ce fléau
Composter pour lutter contre le gaspillage alimentaire est une bonne solution mais d'autres startups ont eu de nouvelles idées pour lutter contre ce fléau
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En France, on estime que 20% de la nourriture est jetée, ce qui signifie qu’un Français gaspille en moyenne 155kg de nourriture chaque année. Ces chiffres, communiqués par Greenpeace en 2022,  sont alarmants. Le gaspillage alimentaire est un fléau qui concerne chaque maillon de la chaîne alimentaire : du producteur au consommateur, en passant par le distributeur. Ce gaspillage a un coût  économique, environnemental et social important.  

Les causes du gaspillage alimentaire ?

En France, de nombreuses causes du gaspillage alimentaire, surtout la sélection et le rejet de certains aliments par la grande distribution et les groupes industriels  (standards de qualité non respectés, critères esthétiques…), un manque d’infrastructure pour la conservation, le stockage ou la transformation des aliments, une mauvaise gestion des stocks commandés par les distributeurs (supermarchés, commerçants,  industriels…) puis enfin, des achats en trop grande quantité par les consommateurs et mauvaise gestion de la conservation  des aliments (oubli dans le frigo, piège des dates courtes…) 

Une étude du Ministère de l’Agriculture parue en 2022 révèle que les ménages seraient à l’origine de près de la moitié (46%) des déchets alimentaires.

Les réelles conséquences du gaspillage alimentaire

L’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) indique que 10 millions de tonnes  d’aliments sont jetés ou perdus chaque année en France. D’un point de vue économique, les chiffres  sont tout aussi consternants : le coût du gaspillage alimentaire français s’élève à 16 milliards  d’euros.  

Au-delà de cet aspect purement financier, d’autres dimensions doivent être prises en compte. En effet, il faut garder à l’esprit que le gaspillage alimentaire est une source majeure de pollution. 

Lorsque les aliments sont jetés et finissent dans les décharges, ils se décomposent et produisent du méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Aujourd’hui, on  estime que le gaspillage est responsable de l’émission de 15 millions de tonnes de CO2 par an en  France. À cet égard, selon Greenpeace, le gaspillage alimentaire représente à lui seul 3% des  émissions de gaz à effet de serre de l’activité nationale. Plus inquiétant encore, ces données ne  tiennent même pas compte des volumes d’eau considérables qui ont été utilisés pour produire les  aliments jetés. 

Le Ministère de l’Agriculture s’accorde à dire qu’en France, 46% du gaspillage alimentaire provient des ménages, un taux particulièrement élevé. Ces conclusions sont choquantes alors même qu’une  personne sur neuf dans le monde souffre de sous-alimentation chronique.  

Depuis quelques années, l’État français a mis en place des mesures contraignantes et incitatives  pour mettre fin au gaspillage alimentair 

Depuis 2016, la loi Garot, qui s’adresse aux distributeurs, oblige les grandes surfaces à donner les  aliments sur le point d’être jetés à des associations, et interdit de détruire les denrées  consommables. La loi Garot parie également sur la multiplication d’initiatives de sensibilisation au  gaspillage alimentaire.  

En 2020, la loi AGEC étend ces mesures à l’ensemble du secteur agro-alimentaire. Depuis la mise  en place de ces réglementations, 94% des enseignes de la grande distribution donnent leurs  invendus. En 2021, les Restos du Coeur ont constaté une augmentation de 24 % des dons par  rapport à 2016. Les Banques Alimentaires font un constat similaire avec une hausse de 23 % sur la  même période. 

Le seul reproche que l’on peut faire à la loi Garot, c’est celle des contrôles et des punitions. Le texte sanctionne d’une amende de 3 750 euros les industries qui détruiraient leurs invendus  alimentaires. Un montant qui, s’il peut paraître considérable, est à mettre en balance avec le chiffre  d’affaires des acteurs concernés. 

Depuis le 1er juillet 2021, la loi Egalim impose aux restaurateurs de fournir des “doggy bags” aux  clients souhaitant emporter leurs restes. 

Des startups et projets solidaires qui luttent contre la gaspillage alimentaire

Sur le territoire français, plusieurs startups et initiatives luttent activement contre le gaspillage  alimentaire.  

Parmi elles, Too Good To Go, une plateforme danoise fondée en 2019, permet aux commerçants,  aux restaurants et aux supermarchés de vendre à prix réduits les invendus alimentaires. Ce concept  offre une nouvelle vie à des produits qui seraient autrement jetés, tout en sensibilisant le grand  public à l’importance de réduire le gaspillage.  

D’autres entreprises comme Phenix agissent dans le même esprit, en facilitant la redistribution des  excédents alimentaires vers des associations ou des consommateurs.  

L’initiative Les Alchimistes, quant à elle, transforme les déchets alimentaires en compost,  contribuant à une économie circulaire tout en réduisant l’impact écologique des décharges.

Alimentaire écologie gaspillage alimentaire nourriture
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