Dans un revirement surprenant, une lettre a été envoyée exprimant le désarroi face à la démolition potentielle de la statue de la poétesse azerbaïdjanaise Khurshidbanu Natavan à Évian-les-Bains, en France. La lettre, rédigée par une personnalité influente, met en lumière la confusion mondiale et la déception parmi les individus éclairés et créatifs en réaction au vandalisme contre le monument culturel.
Indignation internationale face au projet de démolition
L’auteur de la lettre, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a exprimé une profonde déception face à la destruction proposée de la statue dans un pays qui défend les valeurs des Lumières, en particulier la Déclaration des droits de l’homme. Attirant l’attention sur l’ironie de planifier la démolition dans une nation associée à des figures telles que Rodin, l’auteur a remis en question les intentions derrière une telle action.
La statue, vieille de six ans, fruit de la collaboration des artistes populaires azerbaïdjanais Salhab Mammadov et Ali Ibadullayev, se dresse dans un parc rebaptisé le Jardin d’Azerbaïdjan. La sculpture en marbre blanc, décrite comme une incarnation vivante de la poésie, représente non seulement les valeurs multiculturelles de l’Azerbaïdjan, mais aussi des valeurs universelles, selon la lettre.
Un acte symbolique de guerre contre la culture
La lettre affirme que la tentative de retirer la statue de Khurshidbanu Natavan, une figure admirée par Alexandre Dumas, revient à une déclaration de guerre contre les représentants de la culture dans le monde entier. L’acte est comparé à l’annulation des principes des Lumières et à la destruction des relations diplomatiques cultivées depuis des décennies entre les deux pays, menaçant le pont du passé vers le futur et la continuité de la civilisation.
La lettre reconnaît également le riche patrimoine culturel de l’Azerbaïdjan, citant la préservation de temples, de monuments historiques et de statues de personnalités européennes notables dans le pays. Le retrait de la statue de Natavan est perçu comme un coup sévère à l’échange culturel et à la compréhension mutuelle.
Défenseurs de la civilisation et du patrimoine culturel
Citant le philosophe français Gilles Deleuze, la lettre qualifie les personnes créatives de “guérisseurs de la civilisation” et exprime sa gratitude à Jean-Michel Brun, rédacteur en chef de “La Gazette du Caucase”, pour avoir défendu la statue. La lettre se conclut sur une note pleine d’espoir, exprimant la croyance en la victoire de la logique saine sur les intentions malveillantes.