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Une surveillante tuée par un collégien à Nogent-sur-Marne : 1500 personnes défilent pour elle

Juline MeierPar Juline Meiersamedi, 14 juinMise à jour:samedi, 14 juinAucun commentaire4 Min Temps de lecture
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Le collège s'orne de fleurs pour honorer la mémoire de Mélanie, une surveillante qui a été tuée par un élève.
Le collège s'orne de fleurs pour honorer la mémoire de Mélanie, une surveillante qui a été tuée par un élève.
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Vendredi soir, à Nogent (Haute-Marne), environ 1 500 personnes ont défilé dans les rues, animées par une même volonté : honorer la mémoire de Mélanie, cette surveillante de 31 ans sauvagement tuée par un élève au sein du collège Françoise-Dolto.

L’émotion était palpable, chaque pas du cortège résonnait du poids de la tristesse.

Les grilles du collège, couvertes de fleurs, de dessins d’enfants et de mots de soutien, témoignaient de la profonde solidarité des habitants et de la communauté éducative.

Dans cette marche marquée par un silence presque sacré, des pancartes discrètes portaient un simple message : “Nous sommes Mélanie”. Les visages étaient graves, certains baignés de larmes. Émilie, une habitante de la région, a confié, la voix tremblante : « J’ai un petit garçon qui a un an de moins que son fils. Je n’ose imaginer la douleur du père ». Cette phrase résumait l’émotion générale d’une population sous le choc, rassemblée dans un élan d’unité et de respect.

Quand une surveillante se fait tuer, on se remet à poser des questions

La mort de Mélanie a provoqué un choc qui dépasse largement les frontières de la Haute-Marne. Partout en France, la communauté éducative, les parents d’élèves et les responsables politiques se posent des questions difficiles : comment a-t-on pu en arriver là ? Comment mieux protéger les personnels scolaires ? Comment repérer plus tôt les jeunes en grande détresse ?

L’auteur des faits, un adolescent de 14 ans, a déclaré pendant sa garde à vue qu’il avait voulu tuer une surveillante, sans cibler de personne en particulier. Son geste, décrit par le procureur comme celui d’un jeune “fasciné par la violence” et “en perte de repères”, a soulevé un malaise profond. Comment cet élève a-t-il pu nourrir un tel projet meurtrier sans que personne n’en perçoive les signes ?

Les responsables de l’Éducation nationale ont réagi rapidement. Elisabeth Borne a annoncé qu’un protocole devra être mis en place dans chaque établissement pour permettre aux équipes pédagogiques de mieux repérer et accompagner les élèves en grande souffrance psychologique. Ce plan devra être opérationnel d’ici la fin 2025. La volonté affichée est de ne plus laisser les écoles seules face à ce type de drames.

Mais encore une fois, on dirait que l’Éducation nationale essaie de refourguer la responsabilité du bien-être étudiant au personnel, qui n’a ni les moyens, ni le temps pour s’occuper de cela.

L’enquête progresse mais la douleur reste vive

Le jeune Quentin a été mis en examen pour “meurtre sur une personne chargée d’une mission de service public” et placé en détention provisoire dans un quartier pour mineurs.

Il encourt, du fait de son âge, une peine maximale de vingt ans de réclusion. Son avocat a dit qu’il y avait une nécessité de mener rapidement des expertises psychologiques et psychiatriques pour comprendre ce qui a pu conduire à un tel acte.

Depuis le drame, le collège Françoise-Dolto tente de se relever. Après deux jours de fermeture, il a rouvert ses portes jeudi, mais très peu d’élèves ont trouvé la force d’y retourner. Ceux qui étaient présents ont observé à midi une minute de silence en mémoire de Mélanie.

Partout en France, ce moment de recueillement a été partagé dans les établissements scolaires. Un geste simple, mais fort, qui traduit le rejet collectif de la violence et le soutien à celles et ceux qui œuvrent au quotidien dans nos écoles.

La peur de retourner à l’école…Pour les enseignants et le personnel éducatif.

Le président de la République a parlé, lors du Conseil des ministres, d’une montée de la violence juvénile et appelé à des actions concrètes. Les réactions se multiplient, tant du côté des responsables politiques que des acteurs de terrain.

Chloé Juvin, surveillante dans un collège de Rennes, a déclaré : « On voit l’état psychologique de nos élèves se dégrader d’année en année. » Son constat fait écho à celui de nombreux professionnels qui réclament des moyens supplémentaires pour accompagner les jeunes.

La marche blanche de vendredi a été le symbole de cette mobilisation. Parents, enseignants, habitants anonymes, élus locaux : tous ont marché ensemble, soudés par une douleur commune et une volonté partagée de voir naître des solutions pour que jamais une telle tragédie ne se reproduise.

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