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« Emmanuel se trompe toujours » : Donald Trump fustige Macron

Andrei MirceanuPar Andrei Mirceanumardi, 17 juinMise à jour:mardi, 17 juinAucun commentaire5 Min Temps de lecture
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Le président américain Trump méprise ouvertement Emmanuel Macron qu'il estime avoir toujours tort.
Le président américain Trump méprise ouvertement Emmanuel Macron qu'il estime avoir toujours tort.
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Donald Trump, fidèle à son style direct et sans détour, a sévèrement critiqué Emmanuel Macron après que ce dernier a affirmé que le président américain avait quitté prématurément le sommet du G7 pour se concentrer sur un éventuel cessez-le-feu entre Israël et l’Iran. À travers un message publié sur son réseau Truth Social, Trump a exprimé son agacement et rejeté catégoriquement cette version des faits.

Une déclaration de Trump qui claque

À peine avait-il quitté le sommet des chefs d’État du G7, organisé dans les Rocheuses canadiennes, que Donald Trump a pris la parole pour corriger ce qu’il considère comme une « erreur » de son homologue français.

« Le président Emmanuel Macron, de France, pour se faire de la publicité, a dit par erreur que j’avais quitté le sommet du G7 au Canada pour retourner à Washington pour travailler à un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran. Faux ! Il n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est beaucoup plus gros que ça. Volontairement ou pas, Emmanuel se trompe toujours »

Par ce message, le président américain a tenu à mettre les choses au clair et accuse Emmanuel Macron de s’être avancé sur des motifs qu’il juge infondés. Trump a insisté : son retour précipité à Washington n’a aucun rapport avec un quelconque effort diplomatique pour calmer le conflit qui fait rage au Proche-Orient.

Une sortie qui surprend et désorganise les alliés

Le départ inattendu de Trump a bousculé le déroulement du sommet. Mark Carney, le Premier ministre canadien, qui présidait la rencontre, espérait maintenir une certaine stabilité durant ces discussions déjà marquées par les inquiétudes autour des combats au Proche-Orient et en Ukraine.

Ses efforts n’ont pas suffi : la décision de Trump a éclipsé les autres sujets à l’ordre du jour et a laissé les alliés dans une situation inconfortable. Sans la participation des États-Unis jusqu’au bout des discussions, la publication d’une déclaration commune sur les grands dossiers de politique internationale a été rendue impossible.

Alors que Macron tentait de donner du sens au départ de Trump en évoquant des efforts en faveur d’un dialogue avec l’Iran, le président américain, lui, a rejeté d’un revers de main cette idée. À bord d’Air Force One, il a même précisé : « Je cherche mieux qu’un cessez-le-feu. Je veux une vraie fin. Pas une simple pause. Je n’ai pas l’intention de négocier. »

Le conflit Israël-Iran au cœur des préoccupations

Le retrait de Trump intervient dans un contexte où la violence entre Israël et l’Iran ne cesse de s’aggraver. Depuis cinq jours, les frappes israéliennes ont provoqué la mort de plus de 220 Iraniens. Israël, de son côté, déplore 24 victimes. Dernier épisode en date : les forces israéliennes ont annoncé avoir neutralisé un général iranien, tandis que des missiles tirés par l’Iran sont tombés près de Tel-Aviv. La guerre s’intensifie et les appels au dialogue semblent de plus en plus vains.

Trump, quant à lui, s’éloigne de toute posture de médiateur. Bien loin de chercher une trêve, il a loué les frappes israéliennes et mis en garde l’Iran : « Parlez avant qu’il ne soit trop tard. » Son ton laisse entendre que la patience américaine a des limites.

Il n’a pas précisé s’il comptait engager directement des forces américaines, mais dans les coulisses, les responsables israéliens font pression pour que les États-Unis participent aux opérations contre certains sites stratégiques, comme le complexe nucléaire souterrain de Fordo, qui ne pourrait être atteint que par l’aviation américaine.

Des intentions bien plus vastes qu’un cessez-le-feu

« J’ai des raisons évidentes de rentrer », a déclaré Trump lorsqu’on l’a interrogé sur ce départ précipité. « Il y a des choses plus importantes à gérer que des photos de groupe et des discours creux. » Il a tenu à souligner que ce n’est pas l’heure des demi-mesures, mais bien celle des décisions majeures. Selon lui, ce qui se joue dépasse de loin la recherche d’une simple pause dans les combats.

Même les propos de la directrice nationale du renseignement, Tulsi Gabbard, qui avait affirmé en mars que l’Iran ne semblait pas en train de développer une arme nucléaire, n’ont pas convaincu Trump. « Peu importe ce qu’elle a dit. Je pense qu’ils étaient très proches d’en avoir une », a-t-il lâché, l’idée qu’il perçoit un danger imminent qui exige une réponse forte est donc relancée.

La position officielle américaine : sur la défensive, en apparence

Ces déclarations musclées sont presque contredites par le fait que le gouvernement américain continue d’affirmer que les forces déployées dans la région ont un rôle strictement défensif.

Mais la tension monte. Les messages publiés par Trump, dont un appel à évacuer Téhéran, ont contribué aux craintes d’une escalade. Le président américain donne l’impression de préparer quelque chose de plus vaste, tandis que ses alliés tentent tant bien que mal de comprendre quelle sera la prochaine étape.

La communauté internationale espérait que le sommet du G7 permette de dégager un front uni pour apaiser les conflits en cours, mais le départ de Trump a au contraire compliqué la donne. Le président des États-Unis semble déterminé à choisir sa propre voie, sans se préoccuper des conventions diplomatiques ou des tentatives de médiation portées par d’autres chefs d’État.

G7 Macron nucléaire iranien Téhéran
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