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Moyen-Orient

De nouvelles attaques sur les sites nucléaires iraniens par Israël

Ezgi KayaPar Ezgi Kayasamedi, 14 juinMise à jour:samedi, 14 juinAucun commentaire6 Min Temps de lecture
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Mohammed Bagheri est l'une des victimes des attaques israéliennes, perdre ce général est un coup dur pour l'Iran
Mohammed Bagheri est l'une des victimes des attaques israéliennes, perdre ce général est un coup dur pour l'Iran
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Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a lancé une série de frappes aériennes sur plusieurs sites en Iran. D’après les autorités israéliennes, ces frappes cherchaient à endommager le cœur du programme nucléaire iranien.

Les conséquences ont été lourdes : plusieurs hauts responsables militaires iraniens ont été tués, parmi eux Hossein Salami, le commandant des Gardiens de la Révolution islamique, un pilier des forces armées iraniennes. D’autres officiers de haut rang et des scientifiques impliqués dans les activités nucléaires de l’Iran figurent aussi parmi les morts.

Les médias d’État iraniens rapportent également la mort de civils, dont des enfants. Ces informations restent difficiles à vérifier de façon indépendante dans un contexte où les versions officielles s’affrontent.

Israël devait agir.

L’armée israélienne a affirmé que cette opération était une réponse directe à l’envoi d’environ cent drones par l’Iran vers Israël dans la matinée de vendredi.

La presse israélienne rapporte que la totalité de ces drones a été détruite avant d’atteindre leur cible. Le gouvernement israélien a instauré un état d’urgence sur son territoire.

Les États-Unis, eux, ont tenu à préciser qu’ils n’avaient pris aucune part aux frappes israéliennes, bien que leurs forces, tout comme celles du Royaume-Uni, aient contribué à la défense d’Israël face aux drones iraniens.

Les frappes israéliennes ont touché plusieurs infrastructures sensibles, comme le principal site d’enrichissement d’uranium de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a, pour la première fois depuis deux décennies, constaté une violation des engagements de l’Iran au titre du Traité de non-prolifération – cette attaque n’arrive donc pas par hasard.

L’organisme reproche à Téhéran de ne pas avoir livré d’explications sur la présence de matières nucléaires non déclarées et de posséder un stock d’uranium enrichi bien au-delà des seuils nécessaires à un usage civil.

Un rapport précédent de l’AIEA avait indiqué que l’Iran avait atteint un taux d’enrichissement de 60 %, très proche du seuil militaire. Un tel degré de pureté n’a pas d’utilité dans un cadre civil, où 5 % suffisent, ce qui alimente les soupçons sur des visées militaires.

Cette situation a donné à Israël le sentiment que le moment était venu d’agir. Israël avait auparavant neutralisé une partie importante des défenses aériennes iraniennes.

Si elle n’avait pas frappé maintenant, cette possibilité aurait pu disparaître. Certains observateurs y voient un lien avec l’ultimatum lancé par Donald Trump à l’Iran, lui laissant 60 jours pour conclure un accord. Les frappes israéliennes ont eu lieu au lendemain de ce délai.

Israël a fait un bon choix pour asseoir son pouvoir

Donald Trump, tout en prenant ses distances par rapport à un engagement direct contre l’Iran, laisse visiblement Israël mener ses opérations comme il l’entend. Le président américain semble opter pour une posture où il laisse ses alliés gérer les conflits régionaux tout en affichant une volonté d’éviter un nouveau front direct au Moyen-Orient.

L’armée israélienne a précisé avoir éliminé plus de cent cibles en Iran, parmi lesquelles des chefs de l’état-major général iranien et des figures centrales du programme nucléaire. Les généraux Hossein Salami, Gholamali Rashid (chef du quartier général Khatam-al Anbiya) et Mohammad Bagheri (chef d’état-major des forces armées iraniennes) ont été tués.

L’agence de presse Tasnim, proche des Gardiens de la Révolution, a aussi annoncé la mort de six scientifiques du nucléaire.

Cinq noms ont été publiés : Fereydoon Abbasi, ancien dirigeant de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique ; Mohammad Mahdi Tehranchi, associé au programme d’armement nucléaire ; Abdulhamid Minouchehr, responsable du département d’ingénierie nucléaire à l’université Shahid Beheshti ; Ahmad Reza Zolfaghari et Amirhossein Feqhi, tous deux professeurs d’ingénierie nucléaire dans cette même université. Ali Shamkhani, conseiller proche du guide suprême Ali Khamenei, aurait été grièvement blessé.

Les frappes ont porté un coup sévère aux capacités de recherche nucléaire de l’Iran. Les effets de ces attaques se feront sans doute sentir bien au-delà des heures qui ont suivi l’opération.

Quelles seront les répercussions qu’Israël va subir maintenant?

Donald Trump s’est exprimé sur les réseaux sociaux, se félicitant des pertes infligées à l’Iran et exhortant ce dernier à négocier avant que la situation n’empire encore davantage. Il a prévenu que de nouvelles attaques étaient prêtes et seraient encore plus destructrices. Il a appelé l’Iran à « sauver ce qui reste de ce qui fut l’Empire perse » et à cesser le bain de sang avant qu’il ne soit trop tard.

Du côté de la diplomatie, les réactions ont afflué. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a réaffirmé que les États-Unis n’avaient fourni aucune aide lors des frappes, précisant que la priorité américaine restait la protection de ses forces dans la région. Le sultanat d’Oman, qui servait d’intermédiaire dans les discussions entre Washington et Téhéran, a dénoncé les frappes israéliennes et les a jugées responsables des conséquences de ce nouvel affrontement.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a demandé à éviter une escalade et à préserver à tout prix la paix.

Les combats se sont poursuivis dans la nuit de vendredi à samedi. Israël a frappé des batteries de missiles et des systèmes de défense aérienne iraniens.

L’Iran a riposté par des salves de missiles qui ont provoqué des destructions en Israël, en particulier à Tel-Aviv et Jérusalem. Trois Israéliens ont perdu la vie et des dizaines d’autres ont été blessés. L’ampleur des frappes marque un tournant dans un conflit jusqu’alors mené par procuration. Pour la première fois, Israël et l’Iran échangent des coups de manière directe et massive, faisant craindre un embrasement régional.

Les frappes israéliennes, regroupées sous le nom de code « Lion Levant », ont éliminé plusieurs dirigeants des forces aériennes des Gardiens de la Révolution. En retour, l’Iran a annoncé avoir frappé des dizaines de cibles israéliennes. Des explosions ont été entendues dans plusieurs villes iraniennes, dont Téhéran, où des colonnes de fumée se sont élevées au-dessus de l’aéroport de Mehrabad. Les habitants ont réagi en descendant dans la rue, saluant la riposte de leur armée et scandant des slogans contre Israël.

Les frappes ont conduit à la suspension temporaire du trafic aérien dans plusieurs pays voisins. L’Iran a fermé son espace aérien jusqu’à nouvel ordre. La Jordanie, elle, a rouvert son ciel samedi matin.

La crise a aussi remis en cause les discussions nucléaires prévues à Oman entre l’Iran et les États-Unis. Les autorités iraniennes ont déclaré que leur participation était désormais incertaine, les négociations étant sans objet après les attaques qu’elles imputent à Israël avec la complicité tacite des États-Unis.

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