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La Birmanie secouée par un séisme dévastateur

Juliette MeheustPar Juliette Meheustmercredi, 16 avrilMise à jour:mercredi, 16 avrilAucun commentaire4 Min Temps de lecture
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Un temple qui s'est écroulé sous l'effet du séisme. © AFP
Un temple qui s'est écroulé sous l'effet du séisme. © AFP
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Le 28 mars dernier, les habitants de la Birmanie (Myanmar) ont vu la terre s’ouvrir sous leurs pieds. Un séisme suivi de multiples répliques a frappé le pays, avec une magnitude allant jusqu’à 7,7 sur l’échelle de Richter.

Il a emporté avec lui des milliers de vies, causant la mort de plus de 3 000 personnes selon le dernier bilan gouvernemental. Deux semaines après ce terrible séisme, la sonnette d’alarme est tirée.

Le séisme a causé de nombreux dégâts matériels et immatériels

La Birmanie, déjà affectée par une guerre civile longue de quatre ans, traverse un nouvel épisode tragique ayant réduit à néant des centaines de sites religieux et historiques, symboles millénaires de la civilisation birmane.

Certains des temples bouddhistes, mosquées et monastères ne constituent plus que des décombres, ce qui fragilise encore plus les populations birmanes pour qui ces lieux de culte représentent des refuges inestimables. Le célèbre, le couvent de Sakyadhita, a emporté dans sa chute une vie communautaire bâtie entre ses murs. Plusieurs nonnes, enseignantes au couvent ont trouvé la mort, ensevelies dans les débris.

Au total, plus de 49 000 habitations ont été détruites par les tremblements, contraignant des milliers de Birmans à vivre sans abris. À cette catastrophe sont venues s’ajouter ces derniers jours de fortes pluies et des températures dépassant les 37 degrés, faisant craindre la propagation de maladies d’origine hydrique alors que les hôpitaux sont déjà saturés.

Une zone à risque avec des séismes qui dépassent les frontières

Si la douleur est vive pour les Birmans, ce n’est pas la première fois que leur terre tremble.

L’institut d’études géologiques des États-Unis a recensé, depuis 1900 en Birmanie, six séismes dont la magnitude était supérieure à 7. Cette exposition aux risques sismiques s’explique par la rencontre entre quatre plaques tectoniques effectives sous les sols birmans. Ainsi, le pays, classé comme une zone sismique à risque, a déjà été confronté à des tremblements de terre meurtriers dans son passé, comme celui de 1988 de magnitude 7,7 qui avait causé des dizaines de morts.

Le dernier séisme a été si puissant qu’il ne s’est pas limité aux frontières de la Birmanie : les secousses ont été ressenties jusqu’à Bangkok, en Thaïlande. Dans la capitale, située pourtant à près de 1000 kilomètres de l’épicentre, un bâtiment en construction s’est effondré. Les autorités ont décidé de placer la ville en état d’urgence.

Un séisme aggravé par la situation politique

Depuis le coup d’État militaire de 2021, de nombreux bâtiments ont été endommagés et les réseaux de communication détruits. Les hôpitaux ont connu une pénurie médicale sans précédent, conséquence de décisions gouvernementales motivées par l’élimination de toute résistance à la junte militaire.

Ces répercussions directes du conflit birman ont contribué à l’ampleur qu’a prise cette catastrophe naturelle. Avec des bâtiments éloignés de toute norme sismique, des hôpitaux inaptes à prendre en charge les milliers de sinistrés et un accès à l’information limité par la censure militaire.


La junte birmane au pouvoir a sollicité  pour la première fois l’aide de la communauté internationale. Des organisations telles que l’UNICEF ont répondu à cet appel en déployant des forces sur place afin d’aider les populations démunies.

L’Union européenne a exprimé son soutien aux pays d’Asie touchés avec l’envoi de 80 tonnes de fournitures et d’une aide de 2,5 millions d’euros. Lors d’une conférence presse Transatlantique, le secrétaire général des Nations Unis, António Guterres a invité la communauté internationale à accroître son soutien financier dans un pays qu’il qualifie de dévasté. 

Suite à ces évènements, un prétendu cessez-le-feu temporaire a été annoncé le 2 avril par la junte militaire. L’absence de l’armée et de son aide au sein des zones sinistrées ne fait que compliquer la situation.

Non seulement elle n’apporte aucun soutien aux efforts humanitaires, mais poursuit également ces opérations militaires. Depuis l’annonce de la trêve, la junte militaire a lancé des dizaines d’opérations visant les groupes rebelles du pays. Ces actions empirent la situation sur le terrain et entravent sérieusement l’accès des secours ces derniers jours dans un pays déjà en ruine avant le séisme.

António Guterres Birmanie séisme Thaïlande
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